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Mercedes BLANCO
LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or
oui
Epopée et 'je' épique

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18 / 02 / 2023
Salle des Actes
Luis Gómez Canseco et Maria Zerari
LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or
La première personne. Le "je" au miroir des genres (XVIè-XVIIè siècle). Textualité(s), tonalités, ambiguïtés, implication évolution.

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LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or

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01 / 01 / 2021
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LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or
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Les tentations du spectaculaire face aux contraintes du genre dans les autos caldéroniens de la maturité : quelques questions

07 / 12 / 2016
Institut d'études Iibériques
Yves Germain

La poésie : pratiques, doctrines, affrontements (Espagne, XVIe-XVIIe siècles)

11 / 12 / 2015
Institut d'études ibériques
Flavia Gherardi

La poésie : pratiques, doctrines, affrontements (Espagne, XVIe-XVIIe siècles)

22 / 02 / 2016
Institut d'études ibériques
Lise Segas
Aude Plagnard

La poésie : pratiques, doctrines, affrontements (Espagne, XVIe-XVIIe siècles)

12 / 02 / 2016
Institut d'études ibériques
Mercedes Blanco
Hector Ruiz

La poésie : pratiques, doctrines, affrontements (Espagne, XVIe-XVIIe siècles)

11 / 03 / 2016
Institut d'études ibériques
Valentín Núñez Rivera
Carlos Primo
Jesús Ponce Cárdenas

La poésie : pratiques, doctrines, affrontements (Espagne, XVIe-XVIIe siècles)

01 / 04 / 2016
Institut d'études ibériques
Maria d'Agostino
François-Xavier Guerry

La poésie : pratiques, doctrines, affrontements (Espagne, XVIe-XVIIe siècles)

13 / 05 / 2016
Institut d'études ibériques
Michael Armstrong-Roche
Maria Zerari
LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or

"En belle forme de livre": écrire et publier un recueil poétique dans la France et l´Espagne du XVIe siècle

01 / 01 / 2016
João Aidar
Mercedes Blanco et François Lecercle
LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or

Le travail intitulé ``En belle forme de livre´´: écrire et publier un recueil poétique dans la France et l´Espagne du XVIe siècle cherche à comparer l´organisation interne des livres de poésie imprimés par certains auteurs de la Renaissance française et espagnole au regard des différentes relations entretenues par ces pays avec l’imprimerie. Il s´agit d´étudier les divers types d´organisation et de tenter de comprendre dans quelle mesure certains sont conçus par l'auteur comme créateur de sens. L´étude poétique du recueil implique d´analyser le rapport établi entre le poème individuel et le recueil, ainsi que de s´interroger sur le choix de leur placement à l'intérieur de l´œuvre – la répétition ou l´alternance de certaines formes poétiques, par exemple. En effet, les recueils imprimés au cours de cette période sont fréquemment dédiés à un autre poète ou placés sous la protection d´un souverain. À ce propos on pourrait songer aux livres de Boscán, Montemayor, à L´Adolescence Clémentine de Marot et aux Odes de Ronsard. Il nous semble important donc d’étudier la création des liens poétiques et sociaux lors de la composition et l’impression des livres de poésie dans ces deux pays. Nous tâcherons, en outre, d’étudier et comparer ces recueils poétiques à partir de l´influence reçu par les modèles gréco-romains et italiens.

Morale et sexualité au Siècle d'Or espagnol : l'érotisme dans le genre "célestinesque"

01 / 09 / 2015
François-Xavier Guerry
Mercedes Blanco
LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or

La thèse se propose d’analyser le traitement que le genre célestinesque, entendu au sens large comme l’ensemble des continuations et des imitations - autant de catégories génériques qu’il nous faudra interroger-, de La Célestine au Siècle d’Or, réserve à la sexualité, thématique encore trop peu abordée car souvent jugée, à tort, comme incompatible avec les conventions du langage universitaire. Il s’agit d’apporter un regard nouveau sur ce chef-d’œuvre de la littérature espagnole classique et sa descendance souvent méconnue, à travers l’étude des effets esthétiques et des techniques littéraires de l’érotisme, du trait d’esprit et de l’humour grivois. L’absence d’une tradition lexicographique relative à l’érotisme ne facilite pas le travail d’identification et d’interprétation des termes obscènes et autres ambiguïtés lexicales. La mise à jour des procédés d’écriture et de représentation permettra de découvrir la spécificité de l’Eros célestinesque et de la replacer dans la littérature européenne de son temps, notamment par rapport aux modèles du genre (Boccace, Rabelais, l’Arétin…). Nous nous arrêterons sur les stratégies de séduction déployées par nos auteurs qui, telle est notre hypothèse, jouent avec les attentes du lecteur, aguiché par la promesse de quelque scène piquante qui n’en finit pas de se faire attendre. Se profilent è l’arrière-plan la question cruciale du plaisir du texte et de l’effet produit sur le lecteur de l’époque - et ce qui se dégage de l’examen des textes sera à compléter notamment par les témoignages d’éditeurs, de traducteurs et de moralistes -, et par là même,  celle des ambiguïtés morales des œuvres célestinesques et de leur rapport à la censure.

La puissance de l’image : la représentation de la mort dans le théâtre tragique espagnol du XVIème siècle

15 / 07 / 2015
Héctor Ruiz
Mercedes Blanco
LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or
oui

Ma thèse porte sur la tragédie espagnole sous le règne de Philippe II et ses rapports avec la culture visuelle contemporaine. J’étudie précisément une scène récurrente dans le genre tragique, qui appartient au dénouement et aux moments les plus pathétiques des pièces. Cette scène constitue une séquence où l’on dévoile un tableau vivant du cadavre : un récit ou une hypotypose prépare une image mentale truculente et terrible, puis cette image est dévoilée sur la scène, oè l’on voit le ou les personnage(s) tué(s) dans la tragédie ; ce dévoilement est suivi d’une réaction émotionnelle et somatique des personnages, relais du spectateur sur la scène, nous informant de l’efficacité de l’image et orientant la réception de celle-ci dans le cadre de la tragédie. Il s’agira de tenter de définir cette image de la mort que l’on dévoile, en faisant appel aux recherches des historiens de la littérature ainsi qu’à l’histoire de l’art et à l’anthropologie des images, afin de mieux comprendre le statut dans le texte théâtral des images sanglantes (mentales ou matérielles) et leur efficacité propre, afin de mieux comprendre celle de la tragédie.

Penser la méthode dans l’Espagne du XVIe siècle : l’œuvre de Francisco Sánchez de las Brozas

01 / 09 / 2011
Sophie Singlard
Mercedes Blanco
LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or

À la croisée de réflexions sur l’humanisme, la littérature et l’histoire des idées, ce travail envisage l’ensemble de l’œuvre de Sánchez de las Brozas (1523-1600) dit « Sanctius » ou « el Brocense », professeur de grec et de rhétorique à l’Université de Salamanque dans la seconde moitié du XVIe siècle. Il est l’auteur d’une grande variété de traités dans des domaines allant de la rhétorique à l’astronomie en passant par la grammaire et la dialectique. Le versant philosophique de son œuvre est celui qui a été le moins étudié. Or, la réflexion sur la méthode, transversale à tous ses travaux, est essentielle pour penser la nouvelle manière d’envisager le savoir et la connaissance à l’époque, en Espagne et en Europe. D’autre part, le contexte intellectuel de l’Université de Salamanque est fondamental pour comprendre la production et trajectoire du Brocense. Aussi, en plus d’un corpus qui réunit toutes ses œuvres imprimées et ses manuscrits, j’examine son implication et activité au sein de l’Université grâce aux documents conservés à l’Archivo de la Universidad de Salamanca.

Le roman espagnol et l’Europe au XVIIe siècle. Regards sur le réel et projets littéraires.

Pierre Nevoux
Mercedes Blanco
LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or

Cette thèse a pour objet la représentation de l’Europe dans les romans espagnols du XVIIe siècle et en particulier de trois d’entre eux : le Persiles (1617) de Miguel de Cervantès ; l’Estebanillo González (1646), attribué à Gabriel de la Vega ; et le Criticón (1651-1657) de Baltasar Gracián. Ces récits ont la particularité d’investir de vastes étendues européennes, alors que la plupart des romans du Siècle d’Or – hormis les livres de chevalerie – tend à se resserrer sur le territoire ibérique. L’enjeu de ce travail est de montrer que cette extension européenne est indissociable de projets littéraires ambitieux. Loin de se borner à une fonction ornementale, la géographie choisie par le romancier fonde un positionnement vis-à-vis du champ littéraire et du contexte historique. Dans nos récits à échelle continentale, investir des contrées jusqu’alors inexplorées par le roman est une façon d’aborder des formes et des thèmes inédits ; et traverser les territoires de plusieurs genres permet de confronter diverses écritures et des visions du monde généralement dissociées. Corrélativement, cette étude cherche à montrer que l’existence de « romans européens » dans l’Espagne du XVIIe siècle est liée à l’émergence de l’Europe comme d’une réalité prégnante : un espace culturel partagé, en passe de se substituer à la Chrétienté médiévale des livres de chevalerie ; un échiquier géopolitique où est remise en question la suprématie habsbourgeoise ; en somme, un horizon décisif pour l’existence des Espagnols. Si le Persiles, l’Estebanillo et le Criticón développent une écriture originale, c’est aussi pour explorer l’histoire en cours et la réécrire en y projetant un imaginaire propre.

Un nouveau modèle d’épopée historique dans la Péninsule Ibérique : les œuvres d’Alonso de Ercilla et de Jerónimo Corte-Real (1569-1578)

Aude Plagnard
Mercedes Blanco
LEMH : Littérature de l'Espagne et du monde hispanique au Siècle d'Or

Peut-on lire l’épopée espagnole et l’épopée portugaise du seizième siècle indépendamment l’une de l’autre ? La présente étude montre qu’entre 1569 et 1589, l’Espagnol Alonso de Ercilla et le Portugais Jerónimo Corte-Real composèrent une série d’épopées au fil desquelles émerge une pratique commune et originale du genre. Étroitement liées aux Lusiades de Luís de Camões (1572), elles dessinent un modèle partagé de narration épique dans une étroite relation intertextuelle. Lues dans l’ensemble de la péninsule ibérique, ces épopées portugaises et espagnoles éveillèrent l’intérêt du public pour leurs sujets tirés de l’histoire récente. La comparaison avec les chroniques révèle une mimésis formelle, destinée à autoriser ces récits en vers en adoptant certains traits de l’histoire en prose. Mais le choix de l’épopée les rattache au traitement de la guerre et des conflits dans la longue histoire du genre. À l’instar de la tradition épique depuis Homère, elles reflètent les profonds changements qui accompagnent l’expansion territoriale espagnole et portugaise et la réunion des deux couronnes en 1580. Cette convergence des poètes autour de l’actualité de l’Ibérie moderne les place en situation de concurrence. Il en résulte une émulation affichée dans l’imitation de modèles communs – latins, le plus souvent – et dans la reprise de motifs caractéristiques de l’épopée dans lesquelles est chiffrée cette concurrence. En travaillant ces mêmes motifs, en se répondant d’un texte à l’autre, Ercilla, Corte-Real et Camões, forgent sur deux décennies un patron narratif ibérique qui rompt avec le modèle du Roland furieux avant que celui du Tasse ne s’impose dans la péninsule.