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Semblanzas y destinos de los conquistadores

Semblanzas y destinos de los conquistadores
07 / 11 / 2015
07 / 11 / 2015
Journée d'études
CHAC : Cultures et Histoire de l'Amérique Coloniale

Cette journée d’études s’inscrit dans la perspective de notre thématique : la question des collaborations et de l’accrochages des mondes : les soldats conquérants ont connu des destins et des généalogies très différentes : Juan Cano épouse Isabel Moctezuma, fille du tlatoani, lequel va œuvrer à récupérer le patrimoine de cette dernière, alors que Baltasar Dorantes de Carranza , fils de Andrés, le capitaine , compagnon de Cabeza de Vaca dans sa pérégrination à travers les actuels États-Unis, semble plongé dans la mélancolie lorsqu’il déplore dans la Sumaria relación de las cosas de Nueva España

Las casas y familias que he podido descubrir, que en este año de 1604 hay de gente capaz para oficios y provisiones de Su Magestad, son 196 de conquistadores, en que hay 109 hijos, y yernos 65, y nietos 479, y de biznietos 85, que todos son 934 personas. Y a mí me maravilla mucho, que de 1326 conquistadores, poco más o menos, que fueron el tronco y principio destas generaciones y familias, no haya más número; y debiéronse de deshacer, como ya he dicho, desamparando lo ganado y yéndose a España y a otras provincias, sin los que murieron en la guerra, y otros se desaparecieron por agravios que algunos de los que por aquellos tiempos gobernaron les hacían, porque todo andaba suelto; y como a río vuelto ganancia de pescadores, quitando de los unos que merecían más gracia por los nuevos y mayores servicios, y dando a los otros que de nuevo venían con sus manos lavadas a comer de los sudores y frutos agenos…

il nous explique que sur les 1326 conquérants « tronco y principio » de la société coloniale il ne reste que 196 conquérants, 174 de la deuxième génération, 479 de la troisième génération (« bisnietos ») soit un total de 934 personnes : en deux générations 600 conquérants à peu près ont « disparu » … Peu importe les chiffres, c’est le raisonnement qui compte et la description qu’il fait des mécanismes de disparition de cette force de frappe « méritante » : ceux qui sont rentrés en Espagne, ceux qui sont morts à la guerre, ceux qui ont été victimes des luttes de factions, et qui se sont appauvris, victimes d’une injuste redistribution des mercedes, au profit des nouveaux venus… C’est là une petite contribution pour ouvrir le débat de cette rencontre.

Localisation :

institut d'études ibériques
75 000
Paris